Alain – 2

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Alain – 2Après la déclaration de la flamme d’Alain, nous continuèrent à nous voir, de plus en plus fréquemment. Les petits week-ends improvisés se suivaient et nous en profitions un maximum.Fin juin, je retrouvai avec mon diplôme de kiné en poche. Alain, quant à lui, terminait sa formation en vente et marketing. Je trouvai une place de kiné dans un hôpital de la région et lui une place de vendeur dans un garage Volvo. Cela voulait dire qu’enfin, nous allions pouvoir prendre notre envol, avoir notre chez nous.Notre appartement n’était ni grand, ni petit. Je peux dire que nos ébats se passèrent dans absolument güvenilir bahis toutes les pièces de notre nid, en ce compris la cave et le garage… Tout semblait se dérouler comme dans un conte de fée.Toutefois, les meilleures choses ont une fin. Le 26 février 2004, je quittai le travail en retard, alors que nous étions attendus chez des amis. Le chemin, qui normalement durait 10 minutes, dura ce jour là quatre mois.Je me souviens d’un coup de volant pour éviter un camion… et puis de m’être réveillé dans une chambre d’hôpital dix jours plus tard, sans pouvoir bouger.Je reconnu sans peine l’hôpital türkçe bahis dans lequel je passais mes journées. D’employé, j’étais devenu patient. Le chirurgien arriva peu après mon réveil. J’avais l’habitude de travailler avec lui. C’était un homme d’une cinquantaine d’année, petit, qui allait toujours droit au but.- Vous avez eu de la chance, me dit-il.- Vous trouvez, rétorquais-je ?- Les secouristes arrivés sur place vous croyaient mort. Bon, vous avez tout de même quelques fractures : fémur gauche, coude droit, tibia droit, sans compter les hématomes et les contusions. Vous ne marcherez pas avant 2 mois güvenilir bahis siteleri et vous devrez suivre une rééducation stricte. Pas de travail avant six mois, si vous en êtes encore capable.Il me salua et partit. Je restai seul tentant d’assimiler ce qu’il venait de me dire, lorsque Alain arriva. – Alors, cascadeur, tu vis toujours ?- Comme tu vois, lui répondis-je.Nous avons discuté quelques temps, avant qu’un flot de visiteur n’arrive.Mon séjour à l’hôpital fut d’un ennui mortel. J’ai pu vérifier que les infirmiers ne se ruent pas sur les patients, même lors de la séance de la toilette, que j’étais incapable de faire seul.Deux mois plus tard, je sortais de l’hôpital, incapable de travailler et seul, Alain, lassé, ne m’ayant pas attendu. Une page se tournait mais, optimiste par nature, j’étais sur qu’une nouvelle allait s’ouvrir.