La Gagnante

Blonde

Il y avait eu plusieurs milliers de personnes à s’être inscrits à cette tombola organisée par le chef d’entreprise Simon Radisson. Pour 10 euros seulement, ils pouvaient être le propriétaire d’une petite île dans l’océan Indien.

Bien sûr les chances d’être l’heureux vainqueur étaient minimes, du moins c’est ce que pensait Tina quoiqu’elle ait elle aussi acheté un billet.

Cette tombola avait été un tel phénomène médiatique que la plus grande chaîne de télévision avait pris le relais de l’industriel. Tout avait été vérifié pour voir s’il ne s’agissait pas d’un canular ce qui soulagea le public qui, une fois rassuré, suivit cette loterie avec enthousiasme.

Il y avait pourtant une condition pour que l’île appartienne définitivement à la personne qui serait tirée au sort, c’est qu’elle y vive durant 6 mois en totale autarcie. Cette close avait au début effrayé pas mal de participants avant que des photos de l’île soient diffusées sur les médias et ne rassurent la grande majorité des gens.

L’île d’une longueur de 8 km sur 4 de large, était recouverte en grande partie d’une forêt giboyeuse et sa température de type tropicale laissait espéré une vie agréable.

Au centre de l’île, dans une petite clairière, une cabane en bois avait été construite par l’ancien propriétaire il y avait une vingtaine d’années. Un puits, juste à côté fournissait l’eau potable, ce dernier ayant été vérifié par l’industriel juste avant la tombola.

Pour faciliter l’accès, un chemin avait était créé à travers la forêt lors de la construction de la cabane et même si la végétation avait un peu repris ses droits depuis, il restait praticable.

Beaucoup de gens avaient eu peur de n’avoir rien à manger s’ils étaient tirés au sort mais les photos des arbres fruitiers, des crustacés sur la plage où des différents gibiers dans les bois avaient convaincu les plus réticents.

L’homme d’affaires avait assuré que le gagnant ne risquait pas de mourir de faim et qu’il y avait même, pas mal de matériels rustiques dans la cabane pour l’aider à la survie.

Pour finir de rassurer le public, le dernier rapport concernant l’île mentionnait qu’il n’y avait aucune espèce vénéneuse ou venimeuse. On ne risquait ni de se faire empoisonner par un fruit, ni tuer par un serpent sournois, du moins selon les dires de l’ancien propriétaire.

C’est vrai que personne n’était venu vérifier si ce rapport était toujours valable, mais il n’y avait aucune raison de mettre sa parole en question…

La seule technologie évoluée qui serait mise à la disposition de l’habitant de l’île serait un téléphone satellite relié à un centre de secours en cas de besoin ou pour l’éventualité que le gagnant renonce à rester les six mois sur cette petite île paradisiaque.

Du coup, tout le monde attendait avec impatience le tirage qui devait avoir lieu le soir même. Chaque détenteur du fameux billet était partagé entre l’espoir d’être un propriétaire d’île et l’appréhension d’être confronté à une vie sauvage durant un semestre.

Lorsque le tirage eut lieu vers 20h00, Tina était installée dans son vieux canapé que ses parents lui avaient donné lorsqu’elle avait loué son appartement. A vingt ans, son boulot de serveuse lui permettait à peine de payer ses factures et de manger. Tous ses meubles étaient de la récupération mais cela lui allait très bien.

Elle avait son indépendance et n’avait de compte à rendre à personne. Si elle décidait un soir de s’arrêter pour boire un verre avec des amis personne n’était derrière elle pour lui demander ce qu’elle avait fait.

Elle regarda plusieurs fois le numéro affiché à l’écran et ne comprit pas tout de suite qu’elle était l’heureuse élue. Il lui fallut de longues minutes avant de se rendre compte que c’était d’elle dont on parlait à la télévision même si elle n’était pas nommée.

Lorsqu’elle le réalisa vraiment, elle paniqua, ne sachant pas qui appeler. Étant fille unique, elle n’avait pas d’autre famille que ses parents mais craignait un peu leur réaction. Ils avaient déjà eu très peur pour elle lorsqu’elle avait décidé de prendre son appartement alors aller vivre seule dans une île perdue … cela risquait de leur en mettre un coup.

***

Simon Radisson consultait les chiffres avec son comptable. En achetant cette île il avait fait la plus mauvaise affaire de sa carrière et cette tombola ne le rembourserait pas complètement. À l’origine, il avait prévu de construire un hôtel pour transformer ce paradis en attrape touristes mais cela ne s’était pas passé comme prévu. Il n’avait pas eu l’autorisation concernant la construction des bâtiments pour des raisons assez obscures et pour lui il était hors de question de perdre plus d’argent.

Soi-disant, il aurait acheté une île sacrée sur laquelle, des centaines d’années auparavant, un peuple y aurait vécu avant de disparaître sans raison. L’explication n’était vraiment pas claire et il se rendait compte que le motif évoqué était plutôt bidon mais ses avocats n’avaient rien pu faire.

Mais pourquoi on ne le Sex hikaye lui avait-on pas dit cela avant l’achat de ce bout de rocher!

S’il voulait revenir dans son investissement initial, il fallait que cette île soit remise une deuxième fois en jeu. Pour que cela puisse se faire, il n’y avait qu’une solution et il fallait que ça se fasse sans que personne ne se doute de rien.

Prenant son téléphone, il appela l’homme qui lui faisait le plus peur de tout son personnel et à qui il faisait appel dans des cas un peu similaires.

Franck Cassoute écouta son patron sans l’interrompre, heureux d’avoir enfin un peu d’action à venir. Une fois que ce dernier lui eut tout dit, il résuma la situation.

– L’île a mauvaise réputation à cause d’esprits qui la hanteraient et je peux utiliser cette légende pour l’effrayer

– C’est cela, elle ne doit pas faire ses 6 mois

– Mais cela vous coûtera un peu plus cher que le tarif normal

– Pas de soucis si je peux organiser une deuxième tombola, je saurais être reconnaissant.

Une fois qu’il eut raccroché avec son homme de main, Simon Radisson étudia le dossier qu’on lui avait rédigé sur la dénommée Tina Masson.

Âgée de 20 ans, serveuse dans un bar et fille unique, elle n’avait pas le profil de l’aventurière et il ne lui donnait pas un mois sur son île, surtout connaissant Cassoute.

Il sourit en se disant que finalement, il se ferait peut-être même un peu d’argent avec cette magouille.

***

Tina était trop heureuse, pour la première fois de sa vie, elle avait pu prendre l’avion jusqu’à Madagascar et maintenant, elle était à l’arrière d’un hélicoptère qui allait la déposer sur la plage de son atoll.

Elle serrait fort contre elle son sac de voyage dans lequel se trouvaient quelques effets de rechanges ainsi que la carte de l’île.

Pour ce challenge qui devait durer six mois avant qu’elle ne soit officiellement la propriétaire de l’ile, elle avait été limitée dans le poids de ses bagages. Elle n’avait le droit qu’à 12 kgs ce qui n’était pas énorme ainsi qu’une petite caisse de survie dont elle ignorait le contenu.

En survolant les vagues de l’océan, la jeune femme se sentait l’âme d’une Lara Croft, même si, jusqu’à ce jour, sa plus grande aventure avait été son voyage avec une amie à Lacanau.

Elle avait tout de même un peu la peur au ventre en pensant à ce qui l’attendait mais lorsqu’elle vit au loin sa future île, la crainte fut remplacée par de l’excitation. Elle la trouva magnifique et se dit que cette terre émergée était à elle ou du moins qu’elle allait le devenir

En la regardant mieux elle se rendit compte que depuis la plage, il fallait grimper un peu pour atteindre la forêt ce qui finalement devait être normal pour qu’elle ne soit pas recouverte par les flots pendant les tempêtes. Le côté gauche qui donnait dans la mer était constitué de falaises qui paraissaient bien abruptes.

Plus l’engin s’approchait et plus l’atoll paraissait immense. Même dans ses rêves les plus fous elle n’aurait jamais imaginé avoir une propriété aussi grande.

Dès que l’hélicoptère fut posé sur la plage, la jeune femme sauta sur le sable avec son bagage. Le pilote, qui ne lui avait pas dit un mot durant tout le voyage descendit à son tour en déposant sur le sol une caisse ne devant pas dépasser les trente centimètres de coté et une petite valise noire dans laquelle se trouvait le téléphone satellite.

– Notre route se sépare ici. Vu que vous ne pourrez pas porter la caisse, votre bagage et la valise en même temps jusqu’à votre cabane je vous conseille de faire deux voyages.

– Merci pour le conseil

– De rien, je vous souhaite bonne chance en espérant que vous réussissiez à rester six mois.

Sans rien rajouter de plus, il retourna à son engin et recolla, obligeant Tina à se retourner pour éviter le sable projeté par le déplacement des pales.

Ça y est, l’aventure commençait vraiment. Elle se rappela les visages décomposés de ses parents lorsqu’elle leur avait dit au revoir et qu’elle avait dû les réconforter en leur disant que le semestre serait vite passé. Mais ils n’avaient qu’une fille et ça n’avait pas été évident pour eux de la laisser partir à plusieurs milliers de kilomètres.

Pour ne pas avoir de soucis, Tina monta la caisse en haut de la plage. Même si l’océan paraissait calme, elle ne voulait pas que son trésor soit emporté par une vague. Elle aura le temps plus tard d’examiner son contenu.

Sortant la carte de l’île qu’on lui avait donnée, elle essaya de s’orienter et réussi à se situer grâce a la plage de sable dessinée.

Finalement, la cabane ne devait pas se trouver à plus de deux kilomètres ce qui n’était rien pour elle qui était assez sportive. Le plus dur serait de ne pas passer à côté car elle avait de gros doute concernant son sens de l’orientation.

Elle se rassura en se disant que si elle trouvait le chemin tracé à travers les bois par l’ancien propriétaire, elle ne devrait pas avoir de soucis.

Ne Sex hikayeleri prenant que son bagage et la petite valise noire, elle prit la direction estimée. Elle se rendit vite compte que vu la chaleur, ça risquait d’être compliqué. Même si elle avait emmené des shorts dans ses affaires, là, elle était juste en jean, en t-shirt et en basket et elle était déjà en sueur avant même d’arriver à la lisière de la forêt.

Elle pensa qu’une fois à l’ombre des arbres ça irait forcément mieux mais c’était sans compter sur le taux d’humidité qui sévissait au centre de l’île.

Tina ne chercha pas longtemps le chemin menant à la clairière. Il avait été taillé grossièrement vingt ans auparavant mais avait dû être récemment nettoyé par les hommes de l’industriel pour aider le gagnant. C’est le cœur en joie qu’elle pénétra dans la forêt, impressionnée par cette faune majestueuse et les cris des différents animaux peuplant l’endroit

Elle aperçut quelques arbres fruitiers mais cela n’avait rien à voir avec les photos qu’elle avait vues à la télévision. Elle pensa que ces dernières avaient sûrement été prises sur une autre partie de l’île et qu’elle les trouverait forcément.

Lorsqu’elle arriva enfin à la clairière, elle se rendit compte qu’il ne lui avait fallu pas loin de 45 minutes pour franchir les 2 kilomètres depuis la plage. Finalement, la progression sur l’île n’était pas si aisée et c’était dû en grande partie à cause de la chaleur.

Elle était complètement trempée de sueur mais elle ne s’en préoccupa pas tant le spectacle la sidéra.

La percée dans les bois devait bien faire une cinquantaine de mètres de diamètre et la cabane qui était construite au centre, paraissait bien plus délabrée que sur les photos. Dotée d’une fenêtre sans volets, elle remarqua que la vitre était cassée et que le toit ne paraissait pas bien étanche.

Pourtant cela ne la découragea pas et elle la trouva presque mignonne malgré le jour que l’on voyait passer à travers le bardage.

C’était sa maison à elle, son premier bien et à ce moment précis elle aurait tout donné pour partager ce moment avec ses parents.

Le puits était là aussi et le système à pompe paraissait assez récent ce qui était plutôt une bonne nouvelle.

En se dirigeant vers sa cabane elle se rendit compte que personne ne lui avait donné de clefs et commença à paniquer. En voyant le vieux loquet rouillé qui maintenait la porte fermée elle rigola en se disant qu’il ne devait pas y avoir beaucoup de cambrioleurs sur l’île.

Elle appréhendait un peu en ouvrant la porte et ne fut pas déçue. L’intérieur était vraiment très sale mais ce n’était pas cela qui faisait le plus peur à notre aventurière. Les trous dans les murs non plus ne l’effrayèrent pas malgré l’air chaud et humide qui s’engouffrait.

C’est le manque d’ameublement qui effraya un peu la jeune femme. En fait, il n’y avait qu’un lit métallique avec un vieux matelas contre un mur, au centre se trouvaient une vieille table et ses deux chaises et sur un autre mur une étagère vide.

Une porte au fond laissait supposer que la cabane avait une autre pièce car pour l’instant Tina ne voyait aucun coin cuisine ou un semblant de salle de bain.

Posant son bagage et la valise sur la table, elle alla regarder ce qu’il y avait dans la pièce du fond. Elle fut déçue en constatant qu’il ne s’agissait que d’un cellier dans lequel se trouvaient quelques outils rouillés, deux seaux métalliques en pas trop mauvais état, un vieux balai coco et un petit barbecue encore utilisable.

Ce n’était pas la richesse, loin de là, mais elle avait encore sa caisse qui était restée sur la plage.

D’ailleurs, elle ne pouvait pas y retourner dans cet état. Son Ti-short tout trempé risquait de la rendre malade si elle ne se changeait pas et son jean était beaucoup trop chaud.

Revenant dans la pièce principale, elle se déshabilla complètement et chercha dans son bagage la seule serviette qu’elle avait emmenée pour s’essuyer. Ne pouvant pas prendre de douche pour l’instant, elle décida de rester torse nu et d’enfiler un des mini shorts qu’elle avait apporté, ne mettant même pas de culotte en dessous.

L’avantage d’être seule sur cette île c’est qu’elle pouvait s’habiller comme elle le voulait sans risquer d’avoir des remontrances. Il fallait qu’elle économise ses vêtements ne sachant pas encore trop comment les laver vu qu’elle n’avait pas encore testé le puits.

Finalement, elle se sentait bien comme ça et supportait mieux la chaleur. Sa jolie petite poitrine n’était pas habituée à être souvent à l’air libre et cela lui faisait bizarre.

Lorsqu’elle reprit le chemin de la plage, la jeune femme avait une impression de liberté incroyable en ne portant que son mini short. Jamais en France elle ne se serait promenée ainsi, ne faisant même pas de monokini en vacances. Mais là elle était sur son île et elle avait le droit de faire tout ce dont elle avait envie. Elle était la reine de ce domaine et elle se sentait bien.

N’ayant Ensest hikayeler aucun bagage à porter, elle arriva plus rapidement sur la plage et commença à rechercher sa caisse qu’elle avait déposée à l’abri des vagues. Elle était pratiquement sure de l’endroit ou elle l’avait laissé et étrangement elle ne trouva rien.

Il est vrai que la plage était identique un peu partout et elle commença à faire des allers et retours en vain.

Serait-il possible qu’une vague puissante soit venue enlever la caisse même si la mer paraissait calme et le sable pas mouillé.

Elle ne savait plus quoi penser et se remémora les recherches qu’elle avait faite sur internet concernant son île après avoir gagné à la loterie. Elle avait trouvé un article qui faisait état d’une légende ou d’une malédiction mais elle n’y avait pas trop cru. D’ailleurs, elle n’y croyait toujours pas et se dit qu’elle ne devait juste pas être au bon endroit. Pas une seconde elle ne pensa qu’il pouvait y avoir une autre personne sur son atoll, pensant juste à une étourderie de sa part.

L’après-midi était bien avancé et elle avait faim. Elle rechercherait son trésor plus tard, la priorité étant de se nourrir.

Vu qu’elle ne se voyait pas chasser des animaux ou manger des crustacés sans les cuire, elle décida de retourner à sa cabane. Avec un seau elle essayerait de ramasser des fruits qui avaient l’air assez nombreux.

Un régime végétarien ne lui faisait pas peur et elle verrait plus tard pour de la viande ou du poisson.

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Franck Cassoute était arrivé un jour avant la jeune femme sur l’île. Il avait trouvé un endroit dans les bois loin de la cabane pour y monter son bivouac. Il n’avait prévu qu’une quinzaine de jours de vivres, pensant régler son contrat rapidement.

Là il se régalait en admirant la jeune femme avec ses jumelles. Elle avait un corps magnifique surtout avec juste ce petit short qui ne cachait rien de son physique. En lui volant sa caisse, il se dit qu’elle ne resterait pas bien longtemps et trouva dommage les consignes qu’on lui avait données. Il ne devait pas se montrer à la propriétaire des lieux et le regrettait surtout depuis qu’il l’avait vu presque nue.

Elle avait un corps qui ne demandait qu’à être baisé mais il devrait résister car c’était un professionnel.

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Lorsque Tina arriva à sa cabane elle sortit du petit réduit les deux seaux métalliques. Il lui fallait impérativement de l’eau si elle voulait survivre aussi allait-elle tester la pompe du puits qui paraissait plutôt ressente. Positionnant un des récipients sous le gros robinet, elle se saisit du bras de la pompe à main en espérant y arriver.

Cette dernière était en fonte et elle n’était pas facile à manier, obligeant la jeune femme d’y mettre tout son cœur. Elle pompa sans relâche durant de longues minutes, essayant de réamorcer le mécanisme. Elle commençait à désespérer lorsque, sans prévenir, une eau transparente surgit du robinet, giclant dans le seau.

Elle hurla de bonheur et continua à actionner le bras jusqu’à ce que le récipient soit plein à ras bord. Jamais elle n’aurait pu imaginer que de l’eau puisse lui faire autant plaisir.

Prenant de l’eau du seau, elle se la passa sur le corps pour se nettoyer un peu avant de le ramener ensuite dans sa cabane. Au moins elle ne mourra pas de soif.

Elle partit à la cueillette des fruits avec le deuxième seau en essayant de ne pas trop s’éloigner de la cabane.

La journée étant bien avancée, elle ne voulait pas se perdre ne sachant pas à quelle heure la nuit tombait.

En ratissant autour de la clairière, Tina dénombra seulement trois variétés d’arbres fruitiers. Ils n’étaient pas si évidents à trouver contrairement à ce qu’avait dit l’industriel.

Les plus courants d’entre eux possédaient des espèces de petites mangues, il y avait quelques pruniers et enfin des petites haies à baies rouges de la taille d’une framboise. Elle mit quelques exemplaires de chaque fruit dans son seau avant de revenir à sa cabane.

Après avoir rangé son bagage et la valise dans l’étagère pour libérer la table, elle y déposa les fruits.

N’ayant pas de couteau, elle allait devoir les manger avec la peau mais ignorait s’ils étaient nocifs ou pas.

D’après l’ancien propriétaire, elle ne risquait rien mais pouvait-elle lui faire confiance. Elle les lava tout de même dans le seau d’eau par sécurité.

Avant de manger décida de faire sa toilette car elle n’avait pas mal transpiré en allant faire sa cueillette. Retirant son short pour être nue, elle sortit de la cabane avec le reste de l’eau.

A quelques mètres de la porte, elle souleva le seau et versa le reste du liquide sur sa tête, se trempant entièrement. L’eau était fraîche mais pas froide et cela lui fit énormément de bien que de la sentir couler sur tout son corps.

Elle n’eut pas le courage de refaire fonctionner la pompe et laissa le seau sur place alors qu’elle retournait toute trempée chez elle. De toute façon elle ne risquait pas de salir plus son intérieur qu’il ne l’était actuellement.

C’est alors qu’elle remarqua que le soleil commençait à descendre et qu’il ferait bientôt nuit malgré la pleine lune qui apparaissait dans le ciel. Si elle voulait manger il ne fallait pas attendre plus longtemps sinon elle n’allait plus rien voir.