Au Tribunal
Au tribunal
Un jury composé de cinq femmes et trois hommes a acquitté Marcus X. des accusations de viol.
La victime a déposé une plainte après que sa nuit de noces se soit transformée en une nuit de cauchemar, accompagné de beuverie, de drogue, et de bagarre à cause du jeune marié. Finalement, cela s’est terminé par “un viol” alors qu’elle portait encore sa robe de mariée.
Mais les témoins de la défense ont raconté des histoires différentes. L’une des employées féminines de l’hôtel prétend que le marié l’a poursuivie de ses assiduités, l’invitant et l’attirant dans sa chambre pour partager un tendre moment avec la jeune mariée. Il aurait proposé à certaines de les attendre à la sortie du travail pour “les raccompagner chez elles”.
Un client a témoigné que la jeune mariée lui avait attrapé la bite et s’était accrochée à lui, pendant qu’ils attendaient que le personnel de l’hôtel arrive à calmer le jeune marié. La demoiselle d’honneur de la jeune mariée a déclaré que la victime l’avait appelée environ une heure après les incidents. Elle lui aurait confié qu’elle avait été violée, mais qu’elle était réticente à le signaler à la police, parce que “le gars était attrayant”.
Le procureur et l’avocat de la défense ont convenu que l’accusé et la victime avaient eu des relations sexuelles, mais ils n’étaient pas d’accord sur “la notion de consentement”.
La victime a déclaré qu’elle dormait lorsque l’accusé est entré dans sa chambre vers 6 heures du matin. Il l’a secouée pour la réveiller. Elle a eut peur quand elle a reconnu l’agent de sécurité de l’hôtel. Après lui avoir parlé pendant un moment, l’accusé a soulevé sa robe de mariée, a retiré ses sous-vêtements, et s’est installé entre ses jambes. Ensuite, il a utilisé ses mains sur son intimité, avant de la pénétrer et de la baiser. Elle a déclaré au jury qu’elle n’avait pas osé demander à l’accusé de s’arrêter, et n’avait pas essayé physiquement de l’arrêter, parce qu’elle a eut “peur de sa réaction” si elle lui résistait. Elle a déclaré que l’accusé avait détruit sa nuit de noces, et qu’elle était vierge lorsque l’accusé l’a déflorée avec son pénis.
Lorsqu’elle a ajouté quelques précisions anatomiques, certaines femmes de l’assistance ont laissé échapper un halètement audible. A ce moment-là, le président du tribunal a suspendu les débats, et la robe blanche tachée du sang de l’hymen déchiré est restée étalée sur la table.
Lorsque les débats ont repris, le procureur lui a demandé de parler de ses seins douloureux. Elle a essayé de retenir ses larmes en expliquant par le menu ce que l’accusé avait fait subir à ses seins, les triturant, les tordant et les mordillant pour faire saillir les tétons.
Ensuite, elle a dû raconter la défloration, comment l’accusé a essayé de “viser lui-même sans y parvenir”, parce qu’elle était trop étroite pour lui, et qu’il piquait tout autour sans trouver l’endroit. Finalement, elle a dû se résoudre à “l’aider pour que ça se termine”. A la question comment l’avez-vous aidé, elle a répondu qu’elle avait saisi le sexe de l’agresseur pour le “pointer là où il devait aller”. Un murmure de désapprobation s’est échappé des bouches féminines de l’assistance.
Elle a précisé que son agresseur était “gros”, et que la défloration était horriblement douloureuse au début, non seulement à cause de la rupture de son hymen, mais aussi à cause de sa taille, puisqu’il “l’ouvrait si grand”, et qu’il insistait ensuite pour aller “plus profondément”.
La défense a interrompu son témoignage à ce moment-là pour lui demander comment elle savait que son agresseur était très gros, puisqu’elle était vierge et qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’était la taille normale. Elle a dit que, même si elle était vierge avant son mariage, elle avait dû caresser le pénis de son fiancé, lors de moments tendres, les mois précédents le mariage, pour calmer les exigences de son fiancé. La défense a demandé alors si le pénis du marié était normal, petit, ou gros. Mais elle n’a pas voulu répondre.
Ensuite, la défense a voulu savoir si elle avait réellement vu le pénis de l’accusé avant qu’il ne l’insère, et elle a admis qu’elle l’avait à la fois vu et touché. On lui a demandé de préciser l’heure exacte, mais elle n’a pas pu dire autre chose que “c’est pendant qu’on était ensemble”. Donc, vous étiez au courant à l’avance de sa grande taille par rapport à celui de votre mari, n’est-ce pas, lui a-t-on demandé. Elle a admis qu’elle l’était, mais Ataşehir travesti qu’elle ne s’était pas “sentie intimidée”.
À ce stade, l’accusation, essayant peut-être de ramener les réflexions du jury sur l’importance de sa chasteté pour elle auparavant, lui a demandé à nouveau si elle se réservait pour son époux. Tout en pleurant doucement, elle a déclaré qu’elle était fière d’avoir su résister à “ses pulsions” lors des “longues séances de câlins” pendant leurs fiançailles, et qu’elle avait réussi à préserver sa chasteté comme un trésor pour sa nuit de noces. Comment avez-vous résisté à vos pulsions, lui demande alors l’accusation, et elle a admis qu’elle avait masturbé le pénis de son mari jusqu’à l’orgasme, à plusieurs reprises, mais qu’elle avait fermement refusé de lui permettre de “toucher à son intimité”.
« Donc le premier homme à voir, à toucher et à pénétrer votre vagin, c’est le violeur, c’est exact? »
« Oui. J’ai dû batailler très dur pour conserver mon hymen jusqu’à mon mariage »
La défense, en contre-interrogatoire, lui a demandé de décrire ses douleurs lors de sa défloration par le violeur. Est-ce que les douleurs ont persisté pendant tout le rapport sexuel, et qu’avait-elle ressenti après que l’accusé l’ait complètement pénétrée?
Elle a reconnu qu’il avait pris son temps pour entrer la totalité de son sexe, et elle a admis, après avoir été incitée par la défense, que cela n’a pas été douloureux pendant la totalité du rapport, et même “plutôt agréable après un certain temps”. La défense lui a demandé si elle avait également embrassé volontairement l’accusé à ce moment-là, et elle a admis que oui, mais que cela s’était produit “machinalement, parce que son visage était juste contre le sien”. La défense a demandé si elle avait utilisé sa langue, et elle a rougi avant de l’admettre.
Il semble à ce moment que l’accusation soit en difficulté, alors ils ont essayé une fois de plus de souligner devant le jury le fait qu’elle avait réellement été “violée, parce que pénétrée sans son accord”. L’accusation, en l’interrogeant habilement, lui a fait dire qu’elle n’avait aucune raison d’offrir sa virginité à n’importe quel agent de sécurité, après s’être si farouchement préservée pour ses noces.
Pour contrer cela, la défense a demandé à la sténographe du tribunal de relire le témoignage précédent, où elle précisait que le rapport sexuel était devenu agréable après un certain temps. Ensuite, la défense a demandé à la victime de préciser ses émotions ressenties, et ce qu’elle avait perçu comme agréable.
Elle a précisé que la raison pour laquelle elle avait apprécié le rapport sexuel avec l’agent de sécurité, c’était parce qu’elle était encore sous l’influence de drogues et d’alcool, et qu’elle n’avait “aucun contrôle” sur la réaction physique de son corps qui l’avait trahie. Donc, elle pouvait affirmer que c’était son corps qui avait apprécié le coït, sans le consentement de son esprit.
Cette fois, c’est la présidence qui a voulu savoir si elle était concentrée sur ce que l’homme lui faisait subir, ou avait-elle tenté, d’une manière ou d’une autre, d’ignorer ou de nier ce qui se passait? Elle a admis qu’elle avait essayé de l’ignorer, pour avoir la paix avec elle-même.
Puis, toujours interrogée de manière habile par la défense, elle a reconnu qu’en raison de sa taille importante, et de la “sensation intense” qu’elle lui procurait, après un certain temps, elle ne pouvait plus penser. Elle ressentait, c’est tout. En plus, il l’embrassait avec sa langue. Et après l’insistance de la défense, elle a fini par reconnaître que oui, elle lui rendait son baiser. Oui, avec la langue.
Elle souhaite ajouter que, même si cela n’a pas été évoqué ni par l’accusation ni par la défense, qu’elle n’avait pas suivi de méthode contraceptive, et qu’elle avait acheté une boîte de préservatifs en prévision de sa nuit de noces.
La présidence s’est étonnée d’apprendre qu’elle avait l’intention d’utiliser des préservatifs avec son mari, alors elle a répondu qu’elle ne voulait pas d’enfant tout de suite pour “profiter un peu”.
La défense lui a demandé si elle a parlé des préservatifs à l’agent de sécurité, ou si elle lui avait demandé d’en porter un, et elle a admis qu’elle n’y a pas pensé à ce moment-là.
« Vous avez acheté une boîte de préservatifs, et vous les avez oubliés? »
« Oui, Monsieur. J’avais bien d’autres choses à penser à ce moment-là, il était entre Ataşehir travestileri mes jambes, en train d’essayer de me pénétrer, et l’idée des préservatifs m’a échappée. »
L’accusation a voulu savoir, si elle y avait pensé, aurait-elle demandé à l’agent de sécurité d’enfiler un préservatif? Elle a haussé les épaules en signe d’ignorance, mais elle a tenu à préciser qu’à ce moment-là, ses idées étaient assez confuses, de plus elle était en colère contre son mari. Le procureur a arrêté son témoignage en secouant la tête, et en prétendant que cela ne l’aidait pas. Mais elle a tenu à terminer sa phrase, en précisant qu’elle voulait “se venger de son mari”, mais qu’elle n’avait pas les idées claires à cause du mélange de drogue et d’alcool.
La défense a sauté sur l’aubaine, en lui demandant si c’était par esprit de vengeance qu’elle avait permis à un étranger de la déflorer sans utiliser de préservatif, afin de tomber enceinte de quelqu’un d’autre?
Honnêtement, elle a avoué que cette pensée lui avait traversé l’esprit, mais juste une fraction de seconde, et qu’elle n’avait aucune intention de tomber enceinte de qui que ce soit.
« Alors, pourquoi ne pas avoir utilisé un préservatif, si vous ne vouliez pas prendre de risque? Était-ce parce que vous saviez que le sexe est meilleur sans préservatif? »
A ce moment-là, il y a eu une nouvelle interruption de séance, l’accusation s’opposant à ce qu’elle réponde, la défense insistant pour avoir des réponses à ses questions, et la présidence a tranché en faveur d”une réponse.
Elle a répondu qu’elle n’avait aucun moyen de savoir ce qu’elle ressentirait sans préservatif, puisqu’elle n’avait jamais eu de relations sexuelles avant. La défense a insisté, voulant savoir si elle connaissait cette information, à savoir que le sexe est meilleur à cru, et elle a admis que oui, elle avait déjà entendu dire cela.
Elle a eut très peur de tomber enceinte, d’autant plus que l’agent de sécurité l’avait “fait deux fois”, ce qui signifie qu’il avait éjaculé en elle deux fois.
L’accusation a alors tenté de sauter sur l’aubaine en précisant au jury qu’elle avait été violée deux fois, sans lui demander son consentement.
La défense a répliqué, en faisant admettre à la victime qu’ils avaient fait une pause entre les deux actes. Donc, la défense a insisté pour savoir ce qui s’était passé pendant cette “pause”, entre le moment où l’accusé avait retiré son pénis, et le moment où il l’avait remis en elle.
Elle hésitait à répondre, semblait gênée de devoir s’exprimer en public, mais la défense insistait, alors elle a dit qu’ils s’étaient embrassés, et qu’elle avait joué avec son pénis avant qu’il ne la pénètre une seconde fois. Bien sûr, les femmes présentes dans la salle se sont indignées.
La défense lui a demandé de préciser ce qu’elle avait dit à l’accusé, et qui faisait partie de son témoignage initial à la police. Elle a protesté, mais le juge est resté ferme, puisque cela était inscrit dans son témoignage initial. La défense a insisté :
« Vous reconnaissez avoir joué avec son pénis? Comment, dans quelles circonstances? »
« J’ai touché son pénis parce que j’étais tellement fascinée par sa taille, sa longueur mais surtout son épaisseur. J’ai avoué que c’était un bel objet, même si je n’en avais vu que deux, le sien et celui de mon mari »
« Quelque chose d’autre vous fascinait, outre sa grande taille? » A demandé la défense.
« Je ne m’en souviens pas »
« Vous ne vous en souvenez pas? Souhaitez-vous que nous relisions ici votre témoignage écrit? »
« Non, ce n’est pas nécessaire. Je me souviens maintenant. Son pénis était très différent de celui de mon mari, parce qu’il n’était pas circoncis »
« En quoi cela a-t-il troublé votre réflexion, le fait que l’accusé ne soit pas circoncis? »
« Lorsque je l’ai caressé, je pouvais faire glisser sa peau sur le gland, le découvrir et le recouvrir. Avec mon fiancé, je ne pouvais pas faire cela. C’était amusant, un peu comme un jeu, et j’ai continué à le faire jusqu’à ce qu’il redevienne dur, et qu’il grimpe à nouveau sur moi pour me le mettre dedans »
La défense a demandé si elle se souvenait d’avoir fait d’autres choses, avec son pénis, pendant la pause?
« Non, je ne me souviens pas »
« Par exemple, placer votre bouche sur l’extrémité de son pénis, et après un moment, faire un commentaire? »
« Oui, je me souviens, j’ai fait Travesti ataşehir ça. J’ai dû ouvrir très grand la bouche pour le faire. Après, j’ai dit qu’il avait bon goût, même si je pensais que cela n’avait pas d’importance »
L’accusation, pour faire une diversion, parce qu’elle s’inquiétait de la réaction des femmes du jury, lui a demandé si elle avait désiré “le faire une deuxième fois”?
« Non, certainement pas, je me sentais déjà coupable, je pensais au risque de grossesse, et j’ai en quelque sorte résisté lorsqu’il s’est remis entre mes jambes, mais pas trop fermement »
L’accusation, voulant comprendre son attitude, lui a demandé des précisions, pourquoi résister un peu avant de lui céder. Elle a réfléchi avant de dire que l’homme l’intimidait, mais qu’elle voulait “le garder heureux en lui permettant un deuxième orgasme”.
Parce qu’elle avait évoqué le sujet des orgasmes dans son témoignage, la défense lui a demandé si elle aussi avait atteint l’orgasme. Elle a d’abord refusé de répondre, mais le juge a insisté, alors elle a admis qu’elle avait atteint l’orgasme, et lorsque la défense lui a demandé de préciser, elle a admis “peut-être plusieurs fois”.
On a pu clairement entendre les exclamations des femmes du jury. Alors la défense, bénéficiant de l’occasion, lui a demandé si elle avait atteint l’orgasme seulement pendant le deuxième acte. Très honnêtement, elle a admis que c’était arrivé dès le premier acte, c’est pourquoi elle avait montré peu de réticence au début du deuxième.
La défense a alors demandé que, si elle avait joué avec le pénis de l’accusé et posé sa bouche dessus après le premier acte, c’était parce qu’elle voulait l’aider à retrouver son érection et bénéficier de sa vigueur. Elle a admis qu’il y avait un peu de ça. Les femmes du jury se sont agitées sur leur siège. Le témoignage de la jeune mariée semblait contradictoire.
Mais elle s’est empressée d’ajouter qu’elle n’avait pas voulu atteindre l’orgasme, que cela s’était produit “malgré elle”, que ce sont les “sensations si intenses” procurées par la taille de son grand organe qui l’étirait qui lui ont fait perdre la tête. La défense a tenu à lui faire préciser ce qu’elle voulait dire par “sensations si intenses”, dans le sens de “douloureux”, ou plutôt “d’agréable”. Elle a répondu agréable.
L’accusé n’a pas témoigné, mais la défense a déclaré au jury que, en sa qualité d’agent de sécurité, sa présence dans la chambre était légitime. La réception de l’hôtel lui avait rapporté une déclaration du jeune marié qui pensait que sa jeune épouse était “suicidaire”.
Il semblerait que le jeune marié, après avoir conduit sa jeune épousée dans leur chambre, n’a pas rempli son “devoir conjugal”, et aurait préféré redescendre fêter l’évènement avec ses copains, d’où une grosse colère de la jeune femme qui lui aurait proféré des menaces.
L’agent de sécurité est intervenu pour remettre de l’ordre dans les affaires du jeune couple. D’abord au sous-sol, dans la boîte de nuit de l’hôtel, où le jeune marié faisait la fête avec ses copains, et ensuite à l’étage, où la jeune femme prétendait vouloir mette fin à ses jours.
La direction de l’hôtel a reconnu avoir commis une erreur en laissant un homme seul intervenir dans la chambre d’une femme ivre, tard dans la nuit, ou très tôt le matin. Mais la même direction a jugé stupide, inconvenante et répréhensible l’attitude de son agent de sécurité, et l’a immédiatement licencié.
Lors de son arrestation, l’agent de sécurité a déclaré à la police que la jeune épouse l’avait provoqué pour se venger de la conduite dédaigneuse de son mari. L’accusé pensait qu’au début, la jeune femme ne souhaitait que quelques caresses en l’embrassant. Mais lorsqu’elle a mis la main sur son sexe, elle a été étonnée et puis émoustillée par la taille de son organe.
Toujours selon les déclarations de l’accusé, ce serait elle qui lui aurait proposé de la déflorer dans sa robe de mariée, comme un “symbole”. Bien sûr, lui il s’en moquait, il voulait juste profiter de l’aubaine. Après, il a regretté sa “connerie”.
La cour, en rendant son verdict, a regretté que le témoignage de la jeune femme soit trop imprécis pour être crédible, même si sa consommation d’alcool pouvait occasionner des trous de mémoires. Bizarrement, la cour a reconnu que la plaignante a utilisé le mot “Non” à plusieurs reprises, mais a jugé qu’il n’avait pas été utilisé de manière suffisamment convaincante.
L’accusé a déclaré, à l’issue du procès, qu’il était “heureux” du verdict.
En outre, plusieurs femmes présentes dans la salle lors du procès, dont la greffière et certaines membres du jury, ont demandé et obtenu les coordonnées de l’accusé.
Même si certaines de ces femmes sont des femmes mariées.