Meurtres Dans Les Bas-Fonds (Fin)
Troisième et dernière partie
Résumé des deux premiers chapitres
L’histoire se déroule dans un futur où les maladies sexuelles ont été vaincues et le sida éradiqué. Un futur dans lequel les villes se sont étendues pour devenir des mégapoles et où la criminalité règne dans les cités. Juliette, une jeune policière, enquête sur des femmes de petite vertu trouvées mortes de façon étrange. Lâchée par son équipier et un peu obligée par le commissaire Nelson de se faire passer pour une prostituée, elle essaye de trouver le coupable malgré les risques encourus. Pensant être sur la piste du principal suspect, un certain Antoine Marcepoil, elle accepte de le rencontrer chez elle afin de pouvoir le piéger. Tout laisserait à penser qu’il serait lié à l’organisation des soirées ayant été fatales aux prostituées.
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Ça y est, l’homme allait arriver dans moins d’une heure et elle allait devoir jouer serré. Elle allait tout faire pour qu’il lui propose d’assister aux fameuses soirées VIP même s’il voulait la tester avant avec des petits évènements beaucoup moins payés.
Elle allait devoir la jouer tout en douceur et surtout ne pas insister. Sil elle posait trop de questions, il risquait de se douter de quelque chose et cela risquait de mettre un terme à son enquête. Le mieux finalement était d’improviser en fonction du déroulement de leur tête à tête et de ne pas le regretter ensuite.
Lors de leurs échanges, il avait utilisé une phrase qui l’avait un peu surprise en disant qu’il allait l’essayer. Même si elle n’était pas une voiture, elle n’était pas non plus outrée qu’il veuille voir ce qu’elle valait.
Après tout, elle se faisait passer pour une prostituée et il était normal qu’il sache jusqu’où elle pouvait aller avant de la proposer à d’autres.
Elle eut une idée qui pourrait jouer en sa faveur. Elle allait l’attendre nue pour montrer sa bonne volonté en espérant que l’homme apprécie cette initiative.
Elle sourit en pensant que quarante huit heures plus tôt, elle ne se serait jamais comportée de cette façon. En aucun cas elle aurait accueilli un inconnu complètement déshabillé en sachant qu’il allait la baiser ensuite. Durant ces deux derniers jours, avec Serge et Mila, elle avait perdu beaucoup de sa pudeur. En se faisant passer pour une pute, elle s’était émancipée de façon impressionnante. Elle avait même était sodomisée à plusieurs reprises, elle qui détestait ça avant.
Retirant ses vêtements, elle alla prendre une longue douche, se savonnant bien pour être parfaite pour son visiteur. Il n’était pas loin de 13h00 aussi se décida-t-elle à manger un peu. Depuis qu’elle se faisait passer pour une pute, elle avait tendance à prendre ses repas à des heures très irrégulières, les sautant même parfois.
C’est vers 13h30 qu’il frappa à la porte et c’est un peu nerveuse que Juliette alla lui ouvrir.
Lorsqu’il découvrit que la jeune femme l’attendait entièrement nue, il resta dans l’entrebâillement à l’admirer.
– Je savais que tu étais très belle, mais j’étais encore en dessous de la vérité.
L’homme avait échangé son costume bleu de la veille par un gris un peu usé et taché à certains endroits. Juliette eut l’impression qu’il avait également retaillé sa moustache qui paraissait plus fine que lorsqu’elle l’avait vue au bar.
Finalement, après avoir longuement regardé la jeune femme, il finit par se décider à entrer. Cette dernière resta immobile, ne sachant pas quoi faire alors qu’il refermait la porte derrière lui.
En voyant qu’elle ne bougeait pas, il ne put s’empêcher de lui saisir un sein, le caressant avec douceur.
– J’aime lorsque les putes sont obéissantes.
– Si vous trouvez que je le suis, faites-moi participer à une de ces soirées spéciales
L’homme, tout en continuant de lui malaxer le mamelon, répondit
– Comme je te l’ai dit, tu dois faire tes preuves. Je ne peux pas y envoyer des filles dont je ne suis pas sûr
– Pourquoi?
Les questions que posait Juliette commençaient à l’énerver et il ne répondit pas.
Tournant la tête pour observer dans quel milieu vivait la jeune femme, il lui demanda d’une voix assez autoritaire.
– Montre-moi où est ton lit. Je veux voir ce que tu vaux.
Voulant montrer à quel point elle était dévouée, elle se dirigea sans un mot vers sa chambre. L’homme la suivit, admirant sa chute de rein et son petit cul bien ferme. Dans sa tête il se dit qu’il avait tiré le gros lot et que si elle passait les tests, il allait pouvoir demander plus d’argent lorsqu’il la proposerait à l’une de ces soirées.
Ces gens lui faisaient un peu peur mais il gagnait à chaque fois le pactole. Il n’était pas idiot, il savait très bien que sur les dix filles qu’il leur avait emmenées, quatre étaient mortes et il n’avait pas de nouvelles des six autres. Mais c’était le business et il avait bien l’intention de prendre sa retraite après cette dernière fille.
La seule chose qui lui faisait plaisir, c’était sa petite vengeance avec son ennemi juré, la jolie Mila. Bostancı travesti En offrant son amie, il se délectait en imaginant comment elle allait réagir lorsqu’elle l’apprendrait.
Il n’avait pas un fond méchant et il se disait qu’il n’était pas responsable de ce qui pouvait arriver à ces putes. Elles n’étaient pas forcées de le faire et pouvaient se contenter, comme la plupart de ses filles, de petites soirées tranquilles.
Il n’était pas dupe et avait compris que cette Juliette voulait la grosse part du gâteau. Elle voulait gagner rapidement de l’argent et n’avait pas froid aux yeux. Même s’il aimait bien ce genre de fille, il voulait s’amuser avec elle avant de la livrer. Il allait l’humilier uniquement parce qu’elle était l’amie de Mila et il n’aurait aucun scrupule.
Mais avant il allait baiser ce jeune corps qui l’excitait énormément. Depuis qu’il l’avait vu au bar, il ne pensait plus qu’a ça.
Lorsque Juliette pénétra dans sa chambre, elle n’attendit même pas que l’homme ne le lui demande et s’allongea sur le lit. En voyant la jeune femme se positionner pour le recevoir, Marcepoil sentit son membre se tendre dans son pantalon et il se dépêcha de se dessaper.
Cette pute était vraiment bandante et il n’avait qu’une hâte, c’était de mettre sa queue bien au chaud au fond de sa chatte qu’il soupçonnait accueillante.
Lorsqu’il s’allongea sur elle, la jeune femme grimaça un peu à cause de son odeur. Il sentait fort la transpiration mais elle préféra ne rien dire. Si elle voulait qu’il lui donne l’adresse de la fameuse soirée pour démasquer les coupables, elle devait le contenter et ne pas se le mettre à dos.
Lorsque le pénis, durci par le désir, s’inséra entre les lèvres de son sexe, elle en oublia les relents de sueurs pour gémir de plaisir. Sa chatte était déjà toute mouillée car inconsciemment, le jeu qu’elle jouait avec cet homme l’excitait énormément.
Marcepoil avait l’habitude de baiser toutes les putes qu’il proposait mais celle-là sortait vraiment du lot. Non seulement elle était magnifique mais en plus elle avait un sexe d’un moelleux incroyable. Déjà bien lubrifié par la mouille, il la pénétra avec un bonheur sans nom.
Elle se mit à gémir presque immédiatement alors qu’il commençait à la limer en douceur, voulant apprécier chaque seconde. Dans sa tête il eut presque envie de se la garder pour lui puis il repensa à Mila et à la petite vengeance qu’il allait s’offrir.
Non, même si cette catin était exceptionnelle, il la livrerait tout de même à cet homme.
En fait, il n’avait jusqu’à présent eu affaire qu’au même interlocuteur, ne connaissant même pas son identité. La seule chose qu’il savait c’était que la pute était destinée à des notables très exigeants et que ces fameuses soirées pouvaient durer plusieurs jours.
Il n’en savait pas plus et il avait très vite compris qu’il ne fallait pas poser de questions. Ces gens étaient dangereux et s’il voulait vivre longtemps, il ne fallait surtout pas qu’il soit curieux.
Il arrêta de penser à cet inconnu lorsque le plaisir commença à monter en lui. Tout en labourant ce jeune corps, il l’embrassa, voulant goûter à ces lèvres si délicates. Juliette se laissa faire, emportée par une vague de jouissance qu’elle ne pouvait plus contrôler.
Marcepoil appréciait le contact incroyable des seins de la fille contre son torse. Lové contre elle, il adorait la douceur de sa peau et le moelleux de son corps, la pénétrant comme dans un rêve.
Inconsciemment, il se mit à augmenter l’intensité de ses coups de reins, redécouvrant l’amour physique pour le plus grand bonheur de Juliette.
Cette dernière avait complètement oublié l’odeur aigre de l’homme tant le plaisir était grand. Tout son corps répondait aux coups de boutoir qu’elle recevait au plus profond de son intimité, gémissant en continu.
Elle eut un orgasme très fort lorsque l’homme se déversa dans son ventre, secoué lui aussi par des spasmes de jouissance.
Lorsqu’il se retira, ce fut pour quitter le lit, laissant la jeune fille allongée sur le dos à attendre la suite. Se tenant debout, il la regarda un moment avant de lui dire.
– Il y a un petit truc qu’il faudra que tu fasses si tu veux participer à cette soirée VIP
– Quoi?
L’homme mit un certain temps avant de répondre.
– Les hommes qui assisteront à cette soirée ont une exigence, c’est que tu aies les tétons percés et que tu portes des anneaux de mamelons
Juliette ouvrit de grands yeux ne comprenant pas ce qu’il demandait. Depuis pas mal de temps déjà, plus personne ne faisait ce genre de chose. Cet acte barbare qui consistait autrefois à percer une partie du corps pour y insérer un bijou avait disparu depuis longtemps après avoir été longuement à la mode.
Une prise de conscience de la population avait proscrit toute dénaturation du corps, que ce soit par le perçage, le tatouage ou l’apport de silicone. Même des boucles d’oreilles auraient été mal vues alors que dans les années 2000 c’était Bostancı travestileri un accessoire courant.
C’est vrai qu’il y avait tout de même quelques rares récalcitrants qui le faisaient en cachette mais c’était en général des rebuts de la société que tout le monde fuyait.
Marcepoil jubilait intérieurement. Jamais les participants à ces soirées n’avaient demandé une telle chose mais l’homme avait trouvé ce stratagème pour humilier la jeune femme.
– Mais! je ne peux pas faire une telle chose!
– Dans ce cas, je ne pourrais pas te proposer à ces VIP, je suis désolé…
– Mais, comment faire? je ne vais tout de même pas le faire moi-même!
L’homme lui sourit, content de voir qu’elle était prête à passer à l’acte.
– je connais un homme qui le fait dans sa cuisine. Il a quelques anneaux en or et je me charge de tout régler si tu es d’accord
– Dans une cuisine?
– Même si ce n’est pas interdit par la loi, le piercing est très mal vu c’est pour ça qu’il se cache un peu.
– Mais au niveau hygiène!
– Tu as été vaccinée comme tout le monde lorsque tu es née contre les infections, tu ne risques rien.
Juliette était complètement perdue. Se prostituer avait déjà été dur au début et maintenant, elle allait devoir faire des trous dans son corps pour résoudre son enquête. Pourtant, si elle voulait envoyer l’adresse d’une de ses soirées au commissaire, il fallait impérativement qu’elle obéisse à l’homme. Elle se rendit compte qu’elle ne pouvait pas faire autrement qu’accepter sinon tout ce qu’elle avait fait jusqu’à présent, l’aurait été en vain.
– Ok, je veux bien.
– Génial, je te donnerais son adresse tout à l’heure mais là, je bande de nouveau alors mets toi à quatre pattes. Je vais me faire ton petit cul qui me nargue depuis que je suis arrivé.
Docile, Juliette se retourna pour se positionner comme lui avait ordonné l’homme. Lorsqu’elle avait commencé à se prostituer pour son enquête, elle appréhendait énormément de se faire forcer l’anus mais depuis la veille où trois de ses clients l’avaient enculés, elle n’avait plus aucune peur.
Elle n’aimait toujours pas cela car elle trouvait ça encore douloureux et dégradant, mais elle acceptait que ce soit le plaisir de certaines personnes.
Elle ne poussa qu’un léger gémissement lorsque le membre écarta son œillet pour s’enfoncer en elle. Elle fut surprise d’avoir moins mal que les fois précédentes alors que le sexe de l’homme était d’une taille honorable.
Son cul ne résista pratiquement pas et la queue fut vite absorbée sans que la douleur ne l’assaille, contrairement à la veille. Elle commença même à éprouver du plaisir lorsqu’il se mit à faire des va-et-vient, sentiment qu’elle n’avait jamais eu jusqu’à présent lorsqu’elle se faisait sodomiser.
Finalement, il suffisait juste d’attendre que son cul s’habitue pour qu’elle soit vraiment prête à participer à une de ces soirées.
L’homme finit par la prendre de façon bestiale, donnant des grands coups de reins pour éclater davantage ce petit trou, adorant entendre les gémissements de la fille à chaque fois que sa queue plongeait dans ses entrailles.
Pour la première fois de sa vie, Juliette eut un orgasme anal, ne pensant même pas que cela fut possible. Elle fut prise par une onde de jouissance alors que l’homme se déversait longuement dans son cul.
Restant quelques minutes dans la position pour récupérer, elle apprécia même la claque qu’il lui donna sur ses fesses après qu’il se soit retiré.
– Tu es une bonne pute, finit-il par dire. Je vais peut-être te proposer plus tôt que prévu si tu continues à obéir comme tu le fais.
Juliette en entendant ces mots, répondit sans réfléchir.
– je serais très obéissance, demandez-moi ce que vous voulez.
– Je ne vais pas m’en priver.
Plus vite elle résoudra son enquête et mieux ce sera pour sa carrière même si elle se rendait compte que ce n’était plus aussi important qu’avant.
L’homme se rhabilla sans même se laver ce qui écoeura un peu la jeune femme, comprenant mieux l’odeur qui se dégageait de lui. Il sortit un stylo de sa poche et se saisit d’une revue qui traînait sur un meuble pour y griffonner quelques mots.
– Je viens de t’écrire l’adresse de mon pote ainsi que son nom. Je vais lui passer un coup de téléphone. Dès que tu es prête, tu vas le voir.
– J’irais.
– Et surtout tu restes habillée en mini et en top. Que je ne te vois pas habillée en jean comme la dernière fois.
– Oui.
Lorsqu’il quitta l’appartement, la jeune femme était encore allongée sur le lit, ne réalisant pas vraiment qu’elle allait se faire percer les tétons.
Se décidant tout de même à bouger, elle alla prendre une douche et enfila pour la première fois le top qu’elle n’avait pas essayé dans le magasin. Il était légèrement plus transparent que le premier mais elle décida tout de même de le garder. Enfilant sa minijupe, elle alla lire ce que l’homme avait écrit sur sa revue.
« Travesti bostancı Marco Lamarque, 2547 rue du Tremplin »
La rue ne lui disait rien du tout et, en regardant son téléphone, elle frémit en se rendant compte que c’était dans un quartier pas très bien fréquenté.
En prenant le métro, elle pouvait y être en une heure mais en étant habillée en pute elle prenait beaucoup de risques. Pourtant, elle n’avait pas vraiment le choix et ne se voyait pas aller voir le commissaire pour lui expliquer qu’elle avait eu peur.
Prenant son petit sac à main, elle renonça à y glisser son pistolet, ne voulant pas se faire démasquer.
Elle avait pris l’habitude que tout le monde la dévisage mais elle trouva tout de même le trajet très long jusqu’à la station de destination. En plein jour, elle prenait moins de risques mais elle avait tout de même un peu peur par ce qu’elle allait trouver.
En sortant du métro, elle émergea dans une cité où des barres d’immeubles assez vétustes cachaient une partie du ciel. C’était gris et sale et les gens qui la regardaient étaient peu engageants.
Elle savait que dans ce quartier, le taux de chômage était énorme et la criminalité bien plus élevée qu’ailleurs mais elle ne devait surtout pas renoncer. Il fallait qu’elle trouve le dénommé Marco Lamarque et surtout éviter de se faire remarquer.
Lorsqu’elle aperçut enfin sur un panneau le nom de la rue, une bouffée de joie l’envahit qui fut hélas de courte durée.
– On peut t’aider? tu as l’air perdue.
Juliette sursauta et en se retournant, elle se retrouva face à trois jeunes qui devaient avoir entre dix-huit et vingt ans et qui la fixaient avec des regards plutôt inquiétants.
– Que fait une pute dans notre quartier, dit celui qui devait être le plus âgé tout en se rapprochant de la jeune femme. Tu as envie de connaître le vrai plaisir?
– Heuuu non, je recherche quelqu’un
– Je crois que ce quelqu’un peut attendre. Suis-nous et tout se passera bien pour toi.
Malgré la peur, Juliette décida de ne pas montrer qu’ils l’impressionnaient et d’une voix moyennement assurée elle leur demanda.
– Vous avez de l’argent? C’est 150 pour trente minutes et par personne.
En entendant ça, le plus âgé sortit un couteau de sa poche et déplia la lame
– Si tu veux repartir en vie, tu vas nous faire un petit prix, dit-il en rigolant.
Se rendant compte qu’il valait mieux ne pas trop les énerver, elle préféra rajouter.
– Pour vous, ce sera gratuit.
– Bonne réponse, en plus tu es super canon, on va bien s’amuser. Suis-nous et tu pourras ensuite aller à ton rendez-vous
Lorsque les garçons se dirigèrent vers un des grands immeubles, elle les suivit sans rien dire. Dans sa tenue, si elle s’était enfuie, elle aurait été rapidement rattrapée.
Habillée en prostituée, elle risquait moins que si elle avait été une bourgeoise. Elle se rassura en se disant qu’ils ne voulaient pas la tuer mais juste s’amuser avec elle, du moins elle l’espérait. Par sécurité, l’un d’eux des garçons vint lui saisir le bras pour éviter qu’elle ne s’échappe.
Plus personne ne parla et, arrivée à l’immeuble, Juliette eut une montée d’adrénaline en constatant qu’ils ne passaient pas par la porte principale. Ils empruntèrent l’issue donnant aux caves ce qui n’était pas de bon augure pour la jeune femme.
L’un d’eux appuya sur le minuteur et ils descendirent dans le sous-sol du bâtiment sans un mot.
Ils avaient du mal à réaliser qu’elle les suivait sans aucune résistance alors qu’ils l’emmenaient pour la violer. Aucune fille de leurs connaissances n’aurait réagi de la sorte même s’il s’agissait d’une pute qui devait avoir l’habitude de se faire mettre. Cette femme les excitait car elle était bien plus belle que toutes les filles de la cité.
Lorsqu’ils furent dans les caves, Juliette crut qu’ils étaient arrivés mais elle se trompait. Ils passèrent entre les rangées de portes sans s’arrêter pour ne stopper que devant l’une marquée « danger haute tension »
La jeune femme eut un peu peur en voyant l’un des garçons sortir une clé de sa poche et ouvrir la pièce. Elle se demanda ce qu’ils allaient bien pouvoir faire dans un local électrique.
Il dit alors
– Stupéfiant hein? C’est mon père qui était chargé de son entretien. Le compteur a était changé de place depuis longtemps mais comme il avait gardé les clés, c’est devenu notre QG.
Juliette ne disait rien mais elle ouvrit de grands yeux lorsque l’un d’eux éclaira le local. La lumière dévoila une pièce assez grande mais complètement insalubre. Un vieux matelas, qui devait servir de canapé en temps normal, était posé en plein au milieu. Des bières vides étaient entassées dans un coin alors que plusieurs packs encore pleins étaient stockés sur une vielle table de camping.
Des déchets alimentaires jonchés le sol et plein d’appareils en tous genres tels que lecteurs DVD ou ordinateurs étaient empilés contre un mur.
– Notre caverne d’Ali baba dit l’un d’eux en riant.
La jeune femme ne put s’empêcher de répondre en disant
– magnifique… c’est comme ça que je vois mon futur intérieur.
Ils la regardèrent, ne sachant trop comment prendre sa réflexion puis celui qui lui tenait toujours le bras la tira pour la faire s’allonger sur le vieux matelas puant.